Une balle d'espoir, une balle d'avenir, une balle éternelle (Terminée)

De par son passé et ses relations, Gabriel s'est forgé un caractère bien trempé. En effet, comment se comporte un commerçant quand il s'agit d'argent ? Il cherche en général à faire baisser le prix d'achat tout en essayant de tirer une marge conséquente en négociant un prix de vente plus élevé. Cependant Gabriel a pu se faire une clientèle fidèle, en négociant toujours le prix juste, en faisant des remises si le client venait déposer un ou plusieurs ingrédients utiles pour la fabrication. Ah que de souvenirs, cette vieille table en bois que la cliente ne voulait plus parce que son défunt mari avait donné un immense coup de hache en plein milieu. Il lui avait proposé changer cette plaque de bois abimée par une jolie plaque de verre et la cliente pu repartir avec sa table, plus belle que jamais avec cette surface en verre poli. Mais je m'égare.
Comment décrire sa manière de penser ? Il est d'un naturel gentil, il sera souvent en mesure de conseiller les gens sur ses produits et sur les moyens d'obtenir un prix équitable pour tous.  Cependant, il ne faut pas le prendre pour un pigeon, car dans ce cas-là ce sera vous le pigeon, voire même le dindon de la farce. Le second trait majeur de Gabriel est sa fidélité sans faille. Une fidélité envers son cœur (même s'il recherche encore l'âme-sœur), une fidélité envers ses clients qu'il respecte par-dessus tout et surtout, une fidélité envers sa famille et sa mère, la sage et respectable Mirana Rubis.
De plus, Gabriel est une personne économe. Il dépense son argent de manière réfléchie, préférant investir dans l’amélioration de son fusil que dans un fusil étranger fabriqué par un artisan inconnu. Enfin sa dernière qualité qui est aussi son plus grand défaut est sa patience. Il peut rester immobile lors d’une chasse pendant des jours sans manger et sans boire juste pour abattre sa proie.
Mais ce monde n’est pas rose, il possède des défauts. Gabriel est assez pointilleux et irascible quand il s’agit du travail fourni par ses employés. Si le travail de ces derniers laisse à désirer, il n’hésitera pas à les congédier, en leur donnant quand même leurs salaires.
Enfin, son dernier défaut, est surtout son égoïsme, peut-être est-ce dû à son passé, mais il ne partagera jamais ce qu’il a réussi à obtenir de ses mains. Jamais vous ne réussirez à lui faire lâcher son fusil, sa boutique ou son appartement sans une raison valable.

Même s’il fait partie de la famille royale, Gabriel ne ressemble pas à la majorité des Esterans. Bien que ses canines soient apparentes, la couleur de ses yeux ne tire pas vers le rouge où le violet. Bien au contraire, il possède des yeux uniques pour son peuple, une couleur tellement rare que les jeunes Esterans lui envient ses yeux, ils sont gris. Un gris acier, pouvant être aussi froid que la mort ou aussi chaleureux qu’un brasier ardent. Mais je me perds dans ce regard alors qu’il reste tellement à dire.
Gabriel mesure 1m85, ce qui est dans la moyenne chez les Esterans, pour un poids aux alentours des 75 kilos. Il n’est pas gros, mais pas maigre non plus. Même s’il vient d’un milieu aisé, son corps n’a rien d’un corps de lâche car il s’entraine régulièrement pour se maintenir en forme. Il possède un tatouage qui recouvre tout son dos, représentant un dragon entourant un trône de crâne. Cela est le symbole du dernier prince de la famille royale des Esterans. Mais assez parlé de son corps, intéressons-nous maintenant à son visage. Ses traits sont fins, harmonieux, laissant transparaitre une grande noblesse. Un sourire se dessine de temps à autre sur ses lèvres, mais il est souvent énigmatique, comme s’il cherchait à cacher quelque chose. Pour compléter ce tableau, un nez fin, supportant de temps à autre une paire de lunettes pour son travail. Enfin, ses cheveux coupés courts sont d’un beau châtain clair, tirant de temps à autre sur le blond très foncé.
Maintenant que son portrait est brossé, on peut se dire que c’est fini, mais vous oubliez qu’une personne censée ne se promène pas nue dans la ville.
Quand il travaille dans son échoppe, il porte généralement une chemise de coton blanche, un pantalon de toile noir, des chaussures de cuir cirées à la perfection est un tablier de travail en cuir. Quand il va se promener en ville ou faire des achats, il porte une chemise de soie blanche, ainsi qu’un petit gilet de soie noire, un pantalon assorti au reste et d’éternelles chaussures en cuir cirées.
Enfin quand il part en chasse, alors là il n’a plus rien du citadin chic et classieux. Il troque ses chaussures par une paire de bottes adaptées. La tenue chic est remplacée par une tenue plus discrète combinant du brun et du vert, accompagnée de deux holsters contenant ses pistolets jumeaux. Des pièces d’armures telle qu’un plastron léger, de gants adaptés au tir, des protèges bras pour dévier certains projectiles ou supporter son arme et des jambières pour protéger ses jambes, ainsi qu’une ceinture remplie de chargeurs de secours pour ses armes.
Maintenant parlons de ses armes. Son fusil principal est en très, mais alors très mauvais état. Le fait d’être arrivé en retard à la formation de novice artilleur. La crosse est fendue sur toute la longueur, le canon est rouillé, et les balles qu’on lui a fournies ont souvent fait long feu lors des entrainements. Mais malgré cela il aime ce fusil, car il a été porté par le Héros à ses débuts. C’est pour cela qu’il ne cherche pas à en acheter un autre, mais plutôt à réparer celui-ci pour en faire un instrument de mort. C’est avec ce dessein qu’il l’a baptisé « Éternel Repos ».
Enfin, ses pistolets, lui furent offerts par sa mère quand elle apprit qu’il avait rejoint l’académie des Artilleurs. Ils lui servent souvent, mais ont tendance à lui faire rater quelques chasses à cause de leur plaquage en or. Mais bon, en dernier recours, ils sont d’une utilité mortelle et ont toujours sauvé la vie de leur porteur.

Paru, il y a 25 ans, lors du jour le plus froid jamais enregistré. Une femme, une reine, crie dans la nuit. Son mari prie dans le couloir, la plus belle des magies est à l’œuvre ce jour. Le calme retombe, suivi par des pleurs, ceux d’un nouveau-né, un enfant royal. Le second prince Esteran venait de voir le jour. Sa mère dont la joie était à son paroxysme malgré son corps frêle baptise son fils.

- Il s’appellera Ophajim, Ophajim Gabriel Rubis.

Ophajim passa une enfance somme toute assez banale pour une personne de sa classe sociale, même si pour d’autres, elle ressemblait à une vie de château, bien que s’en soit une. Il fût éduqué de la même manière que son frère et ses trois sœurs ainés. Il suivait des cours de géographie, d’histoire, de politique, de langue, de savoir vivre et il développa même une passion pour le travail manuel. Il reçut en plus de cela une formation militaire standard afin de renforcer son corps, et ce malgré son jeune âge.

- Ophajim ces exercices te seront utiles ne baisse pas les bras.

Ainsi s’exprimait son mentor, l’ancien capitaine de la garde, Bethel Skull’Taël, qui vivait désormais une vie paisible comme soldat à la retraite.

Alors que les années passaient, Ophajim sentait de plus en plus le poids de la comparaison avec les autres membres de sa fratrie, étant le dernier né, il était certain qu’il resterait dans l’ombre de son frère s’il restait ici. C’est à l’âge de 20 ans, qu’il décida de quitter son foyer, mais il devait au préalable se faire marquer comme étant membre de la royauté. On lui grava par magie la marque du dernier descendant de la lignée. Son dos fut marqué du trône de crâne qui symbolisait la royauté, du dragon, créature gardienne de la lignée et d’un immense flocon de neige, symbole propre d’Ophajim, car il était né le jour le plus froid. Il décida ce jour-là de prendre son deuxième prénom et avec l’accord de son mentor, de prendre son nom de famille. C’est ainsi qu’Ophajim Rubis devint Gabriel Skull’Taël.

C’est avec une bourse pleine, un chariot et un cheval, que Gabriel partit de la capitale et se dirigea vers une ville portuaire, qui servait de plateforme d’échange entre toutes les îles de l’archipel et offrant un accès vers le continent. Pendant plusieurs mois, il jongla entre plusieurs petits boulots, entre travail aux champs, travail dans les vignobles, et j’en passe.
C’est l’année suivante, alors qu’il travaillait comme comptable dans une brocante tenue par un vieil homme qu’il trouva un travail fixe. Sa passion du bricolage participa beaucoup à la boutique, il acquit pendant les deux années suivantes, un savoir-faire ainsi qu’un sens aigu des affaires. Le vieil homme pris sa retraite à ce moment, laissant Gabriel gérer ses propres affaires.
La boutique se diversifia, proposant des réparations, un service après-vente, ainsi d’une diversification qui profitait énormément aux habitants. La seule marchandise qu’il ne touchait pas était les armes et armures, car trop sensibles pour être fait par un amateur tel que lui. Il décida une année plus tard, après avoir trouvé un intendant de confiance, de s’inscrire comme Artilleur auprès des autorités.
Cependant, un incident lui causa quelques problème le jour de la réception de son fusil. Son réveil décida de tomber en panne dans la nuit. Il se réveilla en retard, et pour le punir, les maitres Artilleurs présents décidèrent de lui donner un très vieux fusil, en très mauvais état.

- Monsieur Skull, votre retard démontre un manque de respect flagrant envers les autres Artilleurs, en conséquence, nous ne vous confierons pas de fusil standard, vous devrez vous contenter de ce modèle.

C’est ainsi que Gabriel reçut le fusil qui porterais bien plus tard le nom d’ « Eternel Repos ». Il se forma au maniement des armes à feu pendant les années suivantes et accomplit même quelques petites chasses de petite envergure, mais ce qu’il souhaitait par-dessus tout, c’était de se faire un nom, pas comme Ophajim Rubis, mais comme Gabriel Skull’Taël.

Pseudo : Kenshin
Age : 23 balais
Comment as-tu connu le forum ? : Je suis l'un des concepteurs initiaux de l'univers et je suis le grammarnazi.
Un petit avis pour nous aidez ? : Euh, euh, besoin d'un grammarnazi sur les topics et messages de chaos XD.
Le code règlement : C'est toi qui l'a fait, validé~